
Je croyais vraiment que le marché immobilier était celui qui aurait le plus d'impact sur la santé des ménages et donc la consommations et donc la croissance. Vu que nos chers américains ont un taux d'épargne proche de 1%, quand on cherche à évaluer la croissance, ce sont les indices de la consommation qu'il faut voir! Mais visiblement j'ai eu tort, le marché repart de plus belle.
Cette frénésie me semble tellement irrationnelle, j'ai l'impression que les marchés font une sorte de fuite en avant. Et la FED n'a pas aidé la réflexion en diminuant de 0,5% les taux directeurs. Ça assure une fausse confiance: celle des marchés financiers qui ne vont pas hésiter à s'adosser au support de la FED dans le futur. C'est insensé!
Même des grandes banques s'engouffrent dans ce genre de remarques. Diminuer les taux c'est comme mettre un pansement, il faut soit soigner après, soit le corps prends soin de lui-même tout seul. Maintenant on doit voir si l'économie américaine va prendre soin d'elle toute seule, ou si on va la soigner! Or c'est comme n'importe quelle maladie, si tu n'en voit pas trop les symptômes, tu as tendance penser que c'est bénin. Et c'est exactement ce que la FED a fait: elle a diminué les taux (l'équivalent d'une aspirine), le marché c'est calmé (baisse de la température), et on a l'impression que tout va bien. Mais les problèmes de fonds (la maladie) n'est pas résolue!!!

J'espere que je me trompe. Vraiment!
Inspiration:
La Bourse de New York oublie la crise immobilière
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-961921@51-893669,0.html