Voilà une petite réflexion sur un post que j'ai lu sur les reproches que l'on peut avoir vis à vis des générations passées notamment concernant le mauvais français de nos chers québécois...
Nous sommes la somme de nos expériences. Un peuple est la somme de générations de personnes. Je crois qu'il ya quand même des générations qui se dessinent au fil du temps. Le concept de génération vient avec l'apparition d'évènements marquant. Ainsi comme on a marqué la génération des baby boomers avec les soixante-huitards, bientôt on parlera de la génération internet etc... Mais à mon sens, ad vitam aeternam, une génération aura des reproches à formuler à la génération précédente. Ca fait parti d'une sorte de mélancolie d'un temps révolu que l'on n'a pas vécu. Ce que je trouve drôle, c'est qu'il suffit de savoir que la mémoire est sélective et que l'on tendance à embellir les souvenir pour arrêter de dépeindre un portrait doré du passé et assombrir notre présent.
Aujourd'hui, on parle de fautes commises par les générations précédentes qui ont été plus épicuriennes que l'on voudrait. Je crois que ces fautes là sont vraies. Il n’y a qu'à voir le nombre de familles nucléaires, les familles éclatés, d'autres reconstituées pour s'en rendre compte. Pourtant on commet aujourd'hui les mêmes fautes qu'avant et ce n'est pas prêt de s'arrêter. Là où je rejoins ta pensée c'est qu'effectivement on ne joui pas moins de notre vie qu'avant, on en jouirait même plus au vu de tout ce qui peut nous être offert aujourd'hui vis à vis de ce que nos parents ou grands-parents ont vécu. Le train est en marche et tout le monde le prend: on jouit beaucoup plus de la vie à titre individuel que ne l'ont fait les anciens ou certains pays moins "développés". Ca peut rejoindre un peu le concept d'esprit de société qui je crois s'étiole un peu de ce bord là du "développement".
Nos parents ou grands-parents ont été activistes, se sont battus pour la libération des sexes, se sont battus pour le respect du français au Canada etc. aujourd'hui on se bat pour l'environnement et pour le respect du français au Canada. Certaines choses changent d'autres pas. Mais on vit la même chose dans un cadre différent. La seule tendence commune et qui me désole quelque peu, c'est un nombrilisme qui s'accroit avec des plaisirs de plus en plus individuels et un sens du devoir vis à vis des générations futures qui décroit. Je ne parle même pas du concept de la communauté qui a éclaté à mon sens (à quand remonte la dernière fois que vous avez parlé à votre voisin, que vous avez fait quelque chose pour la communauté?...) À cet égard, on est donc voué à recevoir les reproches des générations futures quant à notre épicurisme.
Alors que l'on arrête de rabâcher les fautes de nos ainés, qu'on arrête de les responsabiliser. C'est facile de s'adosser à une responsabilité collective. 'C’est facile de rejeter la faute sur autrui, mais quid de nous même? Quelle est notre responsabilité vis à vis de nos pairs aujourd'hui et de nos enfants demain? C'est là la question. C'est là où la réflexion commence... pour assurer notre présent et un meilleur avenir.
C'était mes deux sous de réflexion un peu déstructurés je l'avoue.
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ReplyDeleteIl faudrait peut-être corriger tes propres erreurs d'orthographe. Une langue est un vecteur d'idées et un indicateurs très sérieux de l'état de la culture et de la qualité de réflexion d'une personne, et même d'une société en général. Ce que je trouve désolant c'est la xénophobie des québécois qui "crient au loup" envers les nouveaux canadiens qui "menaceraient la langue française" alors qu'eux mêmes s'expriment trop souvent dans un français à châtier. Mais comme dit l'adage "le chameau ne voit jamais sa bosse". A bon entendeur...
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ReplyDeleteBonjour monsieur anonyme,
ReplyDeleteMerci pour les erreurs, j'ai essayé de les corriger. Le français n'est pas ma langue natale, mais je crois que je suis "pas si pire", non? ;)
Bien sûr que la langue est un vecteur de la culture, et de la qualité de la reflexion d'une personne, mais ce n'est pas une exclusive. La reflexion n'est pas forcément exprimée dans une seule et même langue, mais elle peut l'être dans un amalgamme de langues (certaines expriment certains concèptent mieux que d'autres ou sont maîtrisées mieux que d'autres).
D'après ton commentaire j'ai peur que tu ne me confonde avec ces "xénophobes" comme tu dis. D'une part je trouve que tu exagère et d'autre part, je n'ai pas l'impression d'avoir tenu un discours xénophobe. Et enfin, je ne suis pas canadien....